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Une œuvre d’Armand Scholtès exposée au Musée d’Art Moderne et Contemporain de Strasbourg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans le cadre du nouvel accrochage de la collection d’Art Contemporain du Musée d’Art Moderne et Contemporain de Strasbourg, accrochage conçu sous la direction de Mme Anna Millers, conservatrice en charge du département d’Art Contemporain du musée de Strasbourg, une toile libre d’Armand Scholtès, datant de 1978, présente dans les collections du Musée depuis près de quarante ans, est exposée en regard des créations de Jean-Pierre Bertrand, Giuseppe Penone et Didier Marcel.

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Cette œuvre d’Armand Scholtès s’inscrit dans un contexte de rupture opérée par l'artiste à partir de 1974/1975. Cette rupture s’observe dans le choix de l'artiste de se tourner, après une première série de recherches abstraites élaborée entre la fin des années 1960 et le début des années 1970 vers un travail purement formel. Une césure qui s’observe également au niveau des supports utilisés pour les créations plastiques de l’artiste. Armand Scholtès abandonne l’utilisation de toiles apprêtées, tendues sur châssis et clouées au profit de toiles libres, principalement sur coton, qu’il glane sur le marché de sa ville natale, Moyeuvre-Grande en Moselle. Ce qui passionnait Armand Scholtès, à travers l’utilisation de ce nouveau support était la variété des dimensions, des textures, des coloris et des épaisseurs qu’il pouvait lui offrir.

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Ainsi, au sein de l’œuvre conservée dans les collections du MAMCS l'artiste a apposé sur le tissu des bandes horizontales aux contours irréguliers, matérialisées par l’application d’un encaustique. 

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A la jonction de cette matière et du tissu laissé en réserve l’artiste laisse des aspérités, des reliefs. Vient ensuite le travail de peinture à l’acrylique qui imprègne le tissu, ici d’une couleur noire, qui demeure mat alors que les parties enduites prennent un aspect davantage satiné. Les jonctions entre parties mates et parties satinées dessinent des traits qui scandent la surface par leur caractère lumineux. Intitulée Roche Noire l’œuvre fait partie d’un cycle de recherches sur la lecture de paysages et singulièrement ici de parois rocheuses, sans pour autant se référer directement à un site naturel précis.

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