Installations au Cap de Nice et à Villefranche-sur-mer
1996
« Mon atelier, c’est la nature ». Dieu pourrait dire cela ! Mais le seul dieu concevable, ici, aimerait à se rouler dans les feuilles mortes. Dieu héraclitéen. Armand est l’Héraclite du boulevard Dubouchage : on ne marche jamais deux fois dans les mêmes feuilles mortes. Un dieu qui aimerait à peindre sur les chutes de la bourre des palmiers, écorcés et écorchés par les élagueurs, et dont les peintures d’Armand transforment la matière en plumes et en cosmogonies indiennes. Et là, FénimoreCooperement parlant, cela rejoint les installations éphémères des grandes toiles suspendues en forêt, dans les années 80, ou sur les rochers du Cap de Nice dans les années 2000, livrées aux mains du vent et au regard des promeneurs – Chingachkook, Longue-carabine, tribus des Grands Lacs…
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Charlie Galibert (Extrait du codex Scholtensis)